Ces dernières années, on entend de plus en plus parler du statut de conducteur indépendant, et le nombre d’indépendants dans la branche du transport a augmenté de 40% en 2020 (rapport de l’OPTL). Bien qu’il s’agisse d’un statut légal reconnu depuis 2012, de nombreuses idées reçues perdurent sur le fonctionnement de l’activité d’un conducteur à son compte. Une des plus persistantes est l’idée qu’il faut être tractionnaire pour se lancer en indépendant : qu’en est-il réellement ?
Le conducteur routier indépendant peut utiliser le matériel de la société avec laquelle il travaille, évitant ainsi les coûts d'achat d'un camion, à condition que tous les autres aspects de la collaboration soient correctement encadrés (par exemple, il ne doit pas y avoir de notion de subordination au client). Il n'a pas besoin non plus d'une attestation de capacité, simplifiant ainsi les démarches administratives pour ceux qui veulent se lancer dans ce métier. Le conducteur indépendant travaille à son compte, ce qui lui donne la liberté de collaborer avec différentes entreprises de transport. Il n'a pas de contrat d'exclusivité, ce qui lui permet d'être plus flexible dans ses missions.
Bien sûr, si c’est son projet, le conducteur indépendant peut décider de devenir tractionnaire, mais cela reste une option et non une obligation.
Le choix entre conducteur routier indépendant et tractionnaire dépendra des préférences personnelles et des objectifs professionnels de chacun. Les deux statuts offrent des opportunités passionnantes dans le monde du transport routier.
L’avantage majeur du statut de tractionnaire en tant que conducteur indépendant est le contrôle sur son tracteur. En tant que propriétaire de son véhicule, le tractionnaire a un contrôle total sur l'entretien de celui-ci. Cela lui permet de maintenir le camion dans des conditions optimales.
Devenir conducteur routier indépendant est un rêve réalisable pour de nombreux passionnés de la route. Quant à savoir s'il faut être tractionnaire pour se lancer dans cette aventure, cela dépend des préférences individuelles, des ressources financières disponibles et du niveau de responsabilité que l'on souhaite assumer. Être tractionnaire offre une plus grande liberté de choix et de potentiel de revenus, mais implique également des responsabilités administratives et financières accrues.